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Environnement : Pêche électrique : Scandale Politique à la commission Européenne

Pêche électrique : la Commission européenne en proie à un « scandale politique »

Article sur « La Relève de La Peste »  à lire ICI

SCANDALE À LA COMMISSION EUROPÉENNE

Le 23 novembre dernier, la Commission de la pêche du Parlement européen avait voté très majoritairement (23 voix contre trois) un amendement en faveur de l’extension de la pêche électrique en Europe (voir notre article). Alors que l’amendement en question doit être voté en séance plénière le 16 janvier, l’association BLOOM révèle que la Commission européenne pourrait avoir manipulé des conclusions scientifiques dès le début des expérimentations de la pêche électrique (qui datent de 2006) afin d’en encourager le développement commercial.

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Il semble évident alors qu’en prenant la décision exactement contraire à ce que recommandait son propre groupe d’experts, la Commission européenne a répondu à l’insistance des lobbys néerlandais, sans faire grand cas de « l’intérêt public ». Ce qui est un manquement grave au Code de conduite des Commissaires.

Il apparait que la commission Européenne autorisant la pêche électrique, à préférer suivre les lobbys Néerlandais plutot que l’intérêt publique

Comme si cela ne suffisait pas, l’association BLOOM souligne également que la pêche électrique a reçu le statut de « pêche expérimentale » et de « pêche innovante », ce qui a tout bonnement permis aux industriels de récupérer des millions de deniers publics (5,7 millions d’après une estimation de BLOOM) pour équiper leurs chalutiers d’électrodes.

NOUS avons financé les développements d’une technique de pêche destructrice parce que la Commission européenne a cédé aux lobbys industriels néerlandais. Faisons pression sur nos représentants pour que le Parlement n’en étende pas l’autorisation à toute l’Europe le 16 janvier, et pour que toutes les dispositions relatives à la pêche électrique de 2006 soient immédiatement retirées.

Il faut absolument signer la pétition en ligne, pour faire pression sur les parlementaires Européen pour arrêter l’autorisation de la pêche électrique.

 

 

Autre article à lire sur « Le Parisien »

Des grands chefs s’engagent contre la pêche électrique ICI

Amap : Locavorisme : le bonheur est dans le « près »

Le Bonheur est dans le « Près »

Lu dans Libération, par Jacky Durand, a propos du mouvement des AMAP

Article de presse à lire : lien ICI

Contrepied à la grande distribution qui fit florès lors des Trente Glorieuses, l’esprit des Amap a essaimé dans toute la société. Objectifs : manger local, souvent bio, et rapprocher producteurs et consommateurs.

 

Locavorisme : le bonheur est dans le près - Libération

 

Amap :  » Printemps silencieux  » de Rachel CARSON

Livre d’actualité à (re)lire .

Titre du livre:  Printemps silencieux

de Rachel CARSON [première traduction française en 1963]

A conseiller à tous les apprentis agriculteurs, paysans, jardiniers, …

Texte : La  biologiste et écrivaine Rachel Carson a été l’équivalent de ce que nous appelons maintenant un lanceur d’alerte.

Printemps silencieux a contribué grandement à l’émergence des mouvements  écologiques dans le monde.

Ce livre dénonce très concrètement les désastres des biocides de synthèse (pesticides /herbicides/ insecticides) déversés sans vergogne par les institutions et les industries chimiques sur les terres agricoles, et pas seulement sur les terres agricoles!

Rachel CARSON y démontre magistralement les ravages engendrés par ces biocides, tant à court terme qu’à long terme, sur la terre, l’eau, l’air et sur tout « le vivant » que constitue la nature avec finalement des impacts catastrophiques pour l’humain.

AMAP : Marché Noël de producteurs fermiers Bio : 9ème édition

Les producteurs fermiers et les producteurs biologiques du Calvados vous invitent à les retrouver sur la 9ème édition de leur  : 

MARCHE DE NOEL de producteurs

Sur le parvis de l’église

de la Place Saint Sauveur à Caen

Jeudi 21 décembre de 10h30 à 19h00 

Au programme : 

Ø  Rencontres avec les producteurs locaux du département du Calvados et départements limitrophes. 

Ø  Dégustations et vente de produits fermiers issus de notre production locale – En directe des producteurs de notre département. 

Ø  Tombola pour gagner des paniers de produits fermiers 

Près de 30 producteurs seront présents sur ce marché, ce qui offre une gamme de produits très diversifiés et propices pour nos menus de noël.

En effet, les visiteurs pourront découvrir sur les étals de nos producteurs locaux : volailles, produits issus du canard, diverses variétés de fromages, fruits et légumes, différentes variétés de pains, daguet, safran, produits apicoles, biscuiterie artisanale, tisanes, produits laitiers,……et bien d’autres produits encore.

Agrobio Basse-Normandie

Marché de Noel des Producteurs

Téléchargeable ICI

Environnement : « La Pollution des Océans s’explique par la bêtise humaine »

Pour Camille et Justine : « La Pollution des Océans s’explique par la bêtise humaine »

Dans une vidéo décapante bourrée d’humour, Camille & Justine     s’attaquent à une problématique environnementale des plus sérieuses :

Les plages du monde entier sont pleines de déchets (plastiques, mégots…) provenant de l’activité humaine et d’une certaine indifférence à l’écologie. Des tonnes de déchets tapissent littéralement le fond des océans tout en affectant la flore et les animaux marins.  L’éducation de nos parents et de l’école nous a pourtant (normalement) appris à ne pas jeter les papiers par terre et à avoir le réflexe « poubelle »

Un million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause des déchets. Derrière ce coup de gueule salutaire de deux jeunes femmes engagées, rien que du bon sens.

Environnement : 9 indicateurs de dégradation de la planète analysés par 15000 scientifiques

Alerte de 15 000 scientifiques : leurs 9 indicateurs de dégradation de la planète analysés

Analyses de 15000 scientifiques sur France culture a suivre     ICI 

Extraits

1/ L’ozone stratosphérique : le seul indicateur au vert, grâce au protocole de Montréal (1987)

2/ L’eau douce : des ressources par habitant divisées de moitié par rapport à 1960

3/ La pêche : les limites d’une pêche soutenable sont dépassées depuis 1992

4/ Les zones mortes maritimes : plus de 600 en 2010

5/ La déforestation : une superficie de forêts de la taille de l’Afrique du Sud perdue entre 1990 et 2015

6/ Les espèces vertébrées : diminution de 58% entre 1970 et 2012

7/ Les émissions de CO2 : après une courte stabilisation depuis 2014, une nouvelle hausse

8/ La hausse des températures : les 10 années les plus chaudes depuis 136 ans ont eu lieu depuis 1998

9/ La population : les humains pourraient être 11 milliards en 2100

Environnement : Les lobbyies des pesticides et l’UE sont intouchables. Le boycott comme seule option

Les lobbyies des pesticides et l’UE sont intouchables. Le boycott comme seule option

Retrouvez   ICI , l’article de la Relève de La Peste.

Extraits :

Les pesticides sont aujourd’hui partout : dans notre air, dans notre eau, dans notre nourriture, dans nos meubles… ; et pour cause, ils garantissent nos rendements agricoles et permettent l’accès à la nourriture à faible coût. Pourtant, ils sont dans certains cas hautement dangereux, et sont de plus en plus pointés comme la cause de maladies (troubles de Parkinson, leucémies, myélomes, troubles neurologiques, cancers), à tel point que leurs concepteurs sont aujourd’hui épinglés par la justice, à l’instar de Monsanto, condamné pour avoir provoqué la maladie d’un agriculteur via un de ses produits, le Lasso. Inquiets, gouvernements et sociétés civiles explorent aujourd’hui des solutions viables pour un monde sans pesticides.

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Depuis l’invention même de l’agriculture, l’homme utilise des pesticides pour éloigner insectes, champignons, mauvaises herbes et animaux ravageurs des cultures. Dans la Grèce antique, les premiers agriculteurs utilisaient le soufre et l’arsenic comme insecticides. Mais jusqu’au XXème siècle, les produits utilisés contre les nuisibles sont entièrement naturels (ce qui ne les empêche pas, à l’instar du mercure, d’être toxiques).

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Etat des lieux des pesticides aujourd’hui

Les pesticides se rangent en trois grandes catégories : les insecticides, les fongicides (contre les champignons), et les herbicides. Sans entrer dans les détails de composition chimique, indiquons qu’aujourd’hui la grande majorité de ces produits sont issus de la synthèse, qui donne des produits à l’efficacité bien supérieure à celle des matières traditionnelles. Parmi la troisième catégorie, le plus connu – et le plus utilisé – est le tristement célèbre glyphosate, ou RoundUp de Monsanto, un désherbant total commercialisé depuis 1974. D’autres pesticides existent aussi, destinés à la lutte contre les limaces, les rongeurs, ou encore les corbeaux.

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Un danger avéré pour l’environnement et l’humanité

L’ensemble des produits répandus dans la nature représente un danger pour l’environnement et pour l’homme. Tout d’abord, ils sont à l’origine d’une pollution avérée des cours d’eau : en 2013, la présence de pesticides est constatée dans 92 % des 2 950 points exploitables de surveillance de la qualité des cours d’eau français. Plus grave encore, les insecticides font souvent plus de victimes que prévu, et les abeilles, notamment, sont décimées. Or, il est maintenant prouvé que nos cultures, et plus largement notre écosystème, repose fortement sur l’action de ces pollinisateurs : « plus de 75% des principales cultures mondiales destinées à l’alimentation dépendent d’une manière ou d’une autre de la pollinisation animale », énonce l’IPBES (plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques).

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Selon plusieurs experts, dont la tête de ligne est l’agriculteur et essayiste Pierre Rabhi, la solution est l’agroécologie, ou permaculture :

« il y a même une forme d’agriculture biologique, la permaculture, qui accroît d’emblée des rendements, allant jusqu’à le doubler (…) sauf que ça demande du travail », plaide Marc Dufumier agronome.

Ils prônent une agriculture des circuits courts, où les produits ne sont pas cultivés de façon intensive et isolée (un champ par produit), mais tous ensembles dans un système vertueux.

Cette technique, encore balbutiante, n’a pas totalement fait ses preuves mais renferme un potentiel incroyable : une étude menée par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) sur une ferme biologique a montré « que l’on peut réaliser au moins 32 000 euros de chiffre d’affaires pour 1400 heures de travail sur une surface cultivée d’environ 1000 mètres carrés », soit l’équivalent d’une activité économique à temps plein. En comparaison, la taille moyenne d’une exploitation agricole française est de 55 hectares, soit 550 fois plus.

Environnement : Une alternative Bio au Round up, bloquée par l’ANSES

Une alternative BIO aussi efficace que le Round’Up bloquée par l’Anses depuis 3 ans !

Lire l’article de La Relève de la Peste ICI

Extrait :

Saviez-vous qu’il existe une alternative bio au glyphosate dont l’efficacité a été attestée scientifiquement ? C’est très peu probable dans la mesure où cela fait maintenant plusieurs années que l’Union européenne, tergiversant sur la réautorisation de ce produit cancérogène, finit toujours par scander fanatiquement le fameux mot d’ordre : « There is no alternative » (« il n’y a pas d’alternative », d’après la formule attribuée à Margaret Thatcher).

Environnement : Contre le Glyphosate, et tous les autres, mettons le turbo !

Contre le Glyphosate : Par le mouvement Colibris, article sur Colibris Le Mag

Extrait tiré de l’article du 

par Vincent Tardieu / Colibris

Oui, les jardiniers du dimanche peuvent parfaitement se passer de cette molécule au prix d’arrachages manuels des plantes indésirables. Ou en tolérer certaines qui ont quelques vertus : pour les pollinisateurs (pissenlits, légumineuses…), pour leurs valeurs médicinales (bardane, achillée, herbe-aux-goutteux, plantain…) ou comestibles (chénopode, pissenlit…). Les écologues ne se plaisent-ils pas d’ailleurs à nommer ces indésirables « des plantes qui n’ont pas encore trouver d’usage pour l’homme ou dans l’agrosystème »… ? Cet apprentissage à faire cohabiter cette diversité floristique, à trouver les équilibres entre ces plantes aux actions parfois antagonistes, fait après tout partie du bonheur de bien « potager ».

Des alternatives vivaces

Oui, les agriculteurs en permaculture ou en bio ont dû également rayer depuis toujours le glyphosate de leur boîte à outils, comme tous les autres pesticides chimiques interdits par le cahier des charges de l’AB. À leur place, ils usent d’abord d’huile de coude : des heures à arracher ces « mauvaises herbes » et à jouer de la binette, du sarcloir et du couteau-extirpateur… Un travail pénible, parfois sans fin !

Fort heureusement, les cultivateurs, bio ou pas, disposent de bien d’autres outils. On peut pratiquer un désherbage mécanique avec différents engins selon la météo, la nature du sol et les plantes à éliminer, en évitant de bouleverser la structure biophysique des sols. Sortez vos bineuses, houes rotatives et autres herses étrilles !

Si certains optent pour la voie thermique (à petit échelle) avec un gros chalumeau ou de la vapeur brûlante qui carbonisent ces indésirables, la technique de l’étouffement fait fureur. À toutes les échelles. Elle consiste à couvrir le rang qu’on vient de semer d’une bâche pour éviter la montée des « mauvaises herbes » (avant que ne germent les cultures). Ou à réaliser un paillage, voire à implanter bien avant de semer sa culture un couvert végétal, lequel empêchera normalement le développement des autres. Je dis normalement, car la technique ne réussit pas à tous les coups et contre toutes les adventices. En outre, le semis sous couvert que l’on pratiquera ensuite suppose un solide savoir-faire et les bons outils pour le réaliser.

Retrouvez la totalité de l’article en suivant ce lien ICI