Sur 100 euros dépensés par un consommateur dans un magasin de producteurs, 60 à 90 euros reviennent au territoire, sous forme de salaire ou encore d’achat de matériel.
Pour les supermarchés, la somme tombe à 5 euros.
Article très interessant sur l’usage, par la Grande Distribution, de l’image du « local » et du « Paysan ».
Beaucoup de producteurs locaux se sentent trompés.
« Ils ont l’odeur et la saveur des magasins de producteurs… mais ils n’en sont pas. » résume Aurélie Long, salariée du réseau Terre d’envies. « Nombre de nos magasins ont encore une belle croissance. Mais pour ceux qui se retrouvent en concurrence directe avec ces enseignes, c’est beaucoup plus compliqué. » déplore-t-elle.
Alors que le modèle de la grande distribution traditionnelle traverse aujourd’hui une crise multiforme (faillite de l’agriculture, déconnexion croissante entre les producteurs et les grandes surfaces, défiance à l’égard des grandes marques), plusieurs initiatives en France explorent de nouveaux modèles de consommation : tour d’horizon des solutions pour manger plus sain, plus local, plus respectueux des agricultures, et avec plus de transparence.
L’AMAP de Douvres a renforcé l’équipe sympathique des maraîchers du L’Gardin Partageo à Torteval Quesnay, ce mardi, pour préparer les semis des 6 000 courges qui garniront ses paniers de légumes à l’automne.
Tasser le terreau dans les plaques des godets par 24 (en tout 250 plaques), disposer une graine de courge dans chaque godet, préparer la serre dédiée aux semis de courges sans oublier la toile anti-mulot dessous, ranger les plaques de semis sous la serre (voir photo 1), sont les activités réalisées ce matin.
Nous en avons profité pour faire les curieux et apprécier la poussée des autres semis ( voir photo 2).