Archives de catégorie : environnement

Environnement : Protégeons l’océan Antarctique

PROTEGEONS L’OCÉAN ANTARCTIQUE

 

L’océan Antarctique à l’extrême sud de la planète bleue est le refuge de plus 9 000 espèces. Cet océan d’une exceptionnelle biodiversité où l’on peut encore observer baleines, phoques et colonies de manchots est aujourd’hui menacé par le changement climatique et l’expansion de la pêche industrielle au krill.

Bonne nouvelle, nous avons en 2018 une opportunité historique de le protéger en y créant la plus grande réserve marine au monde. En octobre, les représentants des Etats en charge de la protection de l’océan Antarctique, dont la France, se réuniront pour débattre de la création d’un sanctuaire marin dans cet océan.

Nous avons quelques mois pour faire pression partout dans le monde sur les gouvernements pour exiger qu’ils prennent la bonne décision. Suite à notre campagne, la France a joué un rôle majeur pour la protection du continent Antarctique en 1991, il faut maintenant aller plus loin en protégeant l’océan qui entoure ce continent !

Des menaces pèsent sur cet océan. Le brise-glace de Greenpeace, l’Arctic Sunrise, entame aujourd’hui plusieurs semaines d’expédition pour témoigner de la beauté et de la fragilité de ce précieux écosystème. Avec plusieurs scientifiques à bord, nous allons explorer des parties encore inconnues de cet océan en menant notamment les premières plongées profondes dans la zone, pour documenter les espèces qui peuplent ces fonds marins. Un voyage exceptionnel dont nous vous tiendrons régulièrement informé-e.

Au cours des prochains mois, nous aurons besoin de vous à nos côtés pour rendre possible la création du plus grand sanctuaire marin au monde.

Ce sanctuaire, situé en mer de Weddell, couvrirait une superficie comparable à cinq fois la taille de l’Allemagne. Ensemble, nous avons déjà obtenu la création d’une réserve marine en mer de Ross dans l’Antarctique, un premier pas pour la protection de cet océan. Continuons !

Les océans sont essentiels à la vie sur Terre. Pour protéger la biodiversité, préserver nos océans en bonne santé et éviter d’aggraver le changement climatique, les experts indiquent qu’il faut sanctuariser au moins 30 % de nos océans d’ici à 2030. L’Antarctique est là où notre voyage commence.

Aidez-nous à faire pression sur la France pour qu’elle soutienne la protection de l’océan Antarctique

Signez LA PETITION pour demander à la France de soutenir la protection de l’océan Antarctique.

Environnement : Pêche électrique suite : le “NON” du parlement Européen

Pêche électrique. Le Parlement européen dit non et demande son interdiction

 

Article Ouest-France du 16 janvier 2018 à lire  ICI

Les eurodéputés ont rejeté la pratique de la pêche électrique, que la Commission européenne proposait d’utiliser dans certains cas dérogatoires.

Mardi 16 janvier, le Parlement européen a voté contre la pêche électrique, qui consiste à capturer des poissons à l’aide d’un violent courant électrique. Une pratique dénoncée par de nombreux scientifiques, les associations environnementales, des pêcheurs, mais aussi de grands chefs.

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Les eurodéputés ont adopté un amendement rejetant cette pratique par un vote de 402 voix pour, 232 contre, 40 abstentions.

Ce vote est la suite de la pétition lancée par l’ONG BLOOM, spécialiste de la défense des océans et de la pêche durable.

Environnement : Pêche électrique : Scandale Politique à la commission Européenne

Pêche électrique : la Commission européenne en proie à un « scandale politique »

Article sur “La Relève de La Peste”  à lire ICI

SCANDALE À LA COMMISSION EUROPÉENNE

Le 23 novembre dernier, la Commission de la pêche du Parlement européen avait voté très majoritairement (23 voix contre trois) un amendement en faveur de l’extension de la pêche électrique en Europe (voir notre article). Alors que l’amendement en question doit être voté en séance plénière le 16 janvier, l’association BLOOM révèle que la Commission européenne pourrait avoir manipulé des conclusions scientifiques dès le début des expérimentations de la pêche électrique (qui datent de 2006) afin d’en encourager le développement commercial.

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Il semble évident alors qu’en prenant la décision exactement contraire à ce que recommandait son propre groupe d’experts, la Commission européenne a répondu à l’insistance des lobbys néerlandais, sans faire grand cas de « l’intérêt public ». Ce qui est un manquement grave au Code de conduite des Commissaires.

Il apparait que la commission Européenne autorisant la pêche électrique, à préférer suivre les lobbys Néerlandais plutot que l’intérêt publique

Comme si cela ne suffisait pas, l’association BLOOM souligne également que la pêche électrique a reçu le statut de « pêche expérimentale » et de « pêche innovante », ce qui a tout bonnement permis aux industriels de récupérer des millions de deniers publics (5,7 millions d’après une estimation de BLOOM) pour équiper leurs chalutiers d’électrodes.

NOUS avons financé les développements d’une technique de pêche destructrice parce que la Commission européenne a cédé aux lobbys industriels néerlandais. Faisons pression sur nos représentants pour que le Parlement n’en étende pas l’autorisation à toute l’Europe le 16 janvier, et pour que toutes les dispositions relatives à la pêche électrique de 2006 soient immédiatement retirées.

Il faut absolument signer la pétition en ligne, pour faire pression sur les parlementaires Européen pour arrêter l’autorisation de la pêche électrique.

 

 

Autre article à lire sur “Le Parisien”

Des grands chefs s’engagent contre la pêche électrique ICI

Environnement : “La Pollution des Océans s’explique par la bêtise humaine”

Pour Camille et Justine : “La Pollution des Océans s’explique par la bêtise humaine”

Dans une vidéo décapante bourrée d’humour, Camille & Justine     s’attaquent à une problématique environnementale des plus sérieuses :

Les plages du monde entier sont pleines de déchets (plastiques, mégots…) provenant de l’activité humaine et d’une certaine indifférence à l’écologie. Des tonnes de déchets tapissent littéralement le fond des océans tout en affectant la flore et les animaux marins.  L’éducation de nos parents et de l’école nous a pourtant (normalement) appris à ne pas jeter les papiers par terre et à avoir le réflexe « poubelle »

Un million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause des déchets. Derrière ce coup de gueule salutaire de deux jeunes femmes engagées, rien que du bon sens.

Environnement : 9 indicateurs de dégradation de la planète analysés par 15000 scientifiques

Alerte de 15 000 scientifiques : leurs 9 indicateurs de dégradation de la planète analysés

Analyses de 15000 scientifiques sur France culture a suivre     ICI 

Extraits

1/ L’ozone stratosphérique : le seul indicateur au vert, grâce au protocole de Montréal (1987)

2/ L’eau douce : des ressources par habitant divisées de moitié par rapport à 1960

3/ La pêche : les limites d’une pêche soutenable sont dépassées depuis 1992

4/ Les zones mortes maritimes : plus de 600 en 2010

5/ La déforestation : une superficie de forêts de la taille de l’Afrique du Sud perdue entre 1990 et 2015

6/ Les espèces vertébrées : diminution de 58% entre 1970 et 2012

7/ Les émissions de CO2 : après une courte stabilisation depuis 2014, une nouvelle hausse

8/ La hausse des températures : les 10 années les plus chaudes depuis 136 ans ont eu lieu depuis 1998

9/ La population : les humains pourraient être 11 milliards en 2100

Environnement : Les lobbyies des pesticides et l’UE sont intouchables. Le boycott comme seule option

Les lobbyies des pesticides et l’UE sont intouchables. Le boycott comme seule option

Retrouvez   ICI , l’article de la Relève de La Peste.

Extraits :

Les pesticides sont aujourd’hui partout : dans notre air, dans notre eau, dans notre nourriture, dans nos meubles… ; et pour cause, ils garantissent nos rendements agricoles et permettent l’accès à la nourriture à faible coût. Pourtant, ils sont dans certains cas hautement dangereux, et sont de plus en plus pointés comme la cause de maladies (troubles de Parkinson, leucémies, myélomes, troubles neurologiques, cancers), à tel point que leurs concepteurs sont aujourd’hui épinglés par la justice, à l’instar de Monsanto, condamné pour avoir provoqué la maladie d’un agriculteur via un de ses produits, le Lasso. Inquiets, gouvernements et sociétés civiles explorent aujourd’hui des solutions viables pour un monde sans pesticides.

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Depuis l’invention même de l’agriculture, l’homme utilise des pesticides pour éloigner insectes, champignons, mauvaises herbes et animaux ravageurs des cultures. Dans la Grèce antique, les premiers agriculteurs utilisaient le soufre et l’arsenic comme insecticides. Mais jusqu’au XXème siècle, les produits utilisés contre les nuisibles sont entièrement naturels (ce qui ne les empêche pas, à l’instar du mercure, d’être toxiques).

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Etat des lieux des pesticides aujourd’hui

Les pesticides se rangent en trois grandes catégories : les insecticides, les fongicides (contre les champignons), et les herbicides. Sans entrer dans les détails de composition chimique, indiquons qu’aujourd’hui la grande majorité de ces produits sont issus de la synthèse, qui donne des produits à l’efficacité bien supérieure à celle des matières traditionnelles. Parmi la troisième catégorie, le plus connu – et le plus utilisé – est le tristement célèbre glyphosate, ou RoundUp de Monsanto, un désherbant total commercialisé depuis 1974. D’autres pesticides existent aussi, destinés à la lutte contre les limaces, les rongeurs, ou encore les corbeaux.

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Un danger avéré pour l’environnement et l’humanité

L’ensemble des produits répandus dans la nature représente un danger pour l’environnement et pour l’homme. Tout d’abord, ils sont à l’origine d’une pollution avérée des cours d’eau : en 2013, la présence de pesticides est constatée dans 92 % des 2 950 points exploitables de surveillance de la qualité des cours d’eau français. Plus grave encore, les insecticides font souvent plus de victimes que prévu, et les abeilles, notamment, sont décimées. Or, il est maintenant prouvé que nos cultures, et plus largement notre écosystème, repose fortement sur l’action de ces pollinisateurs : « plus de 75% des principales cultures mondiales destinées à l’alimentation dépendent d’une manière ou d’une autre de la pollinisation animale », énonce l’IPBES (plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques).

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Selon plusieurs experts, dont la tête de ligne est l’agriculteur et essayiste Pierre Rabhi, la solution est l’agroécologie, ou permaculture :

« il y a même une forme d’agriculture biologique, la permaculture, qui accroît d’emblée des rendements, allant jusqu’à le doubler (…) sauf que ça demande du travail », plaide Marc Dufumier agronome.

Ils prônent une agriculture des circuits courts, où les produits ne sont pas cultivés de façon intensive et isolée (un champ par produit), mais tous ensembles dans un système vertueux.

Cette technique, encore balbutiante, n’a pas totalement fait ses preuves mais renferme un potentiel incroyable : une étude menée par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) sur une ferme biologique a montré « que l’on peut réaliser au moins 32 000 euros de chiffre d’affaires pour 1400 heures de travail sur une surface cultivée d’environ 1000 mètres carrés », soit l’équivalent d’une activité économique à temps plein. En comparaison, la taille moyenne d’une exploitation agricole française est de 55 hectares, soit 550 fois plus.

Environnement : Une alternative Bio au Round up, bloquée par l’ANSES

Une alternative BIO aussi efficace que le Round’Up bloquée par l’Anses depuis 3 ans !

Lire l’article de La Relève de la Peste ICI

Extrait :

Saviez-vous qu’il existe une alternative bio au glyphosate dont l’efficacité a été attestée scientifiquement ? C’est très peu probable dans la mesure où cela fait maintenant plusieurs années que l’Union européenne, tergiversant sur la réautorisation de ce produit cancérogène, finit toujours par scander fanatiquement le fameux mot d’ordre : « There is no alternative » (« il n’y a pas d’alternative », d’après la formule attribuée à Margaret Thatcher).

Environnement : Contre le Glyphosate, et tous les autres, mettons le turbo !

Contre le Glyphosate : Par le mouvement Colibris, article sur Colibris Le Mag

Extrait tiré de l’article du 

par Vincent Tardieu / Colibris

Oui, les jardiniers du dimanche peuvent parfaitement se passer de cette molécule au prix d’arrachages manuels des plantes indésirables. Ou en tolérer certaines qui ont quelques vertus : pour les pollinisateurs (pissenlits, légumineuses…), pour leurs valeurs médicinales (bardane, achillée, herbe-aux-goutteux, plantain…) ou comestibles (chénopode, pissenlit…). Les écologues ne se plaisent-ils pas d’ailleurs à nommer ces indésirables « des plantes qui n’ont pas encore trouver d’usage pour l’homme ou dans l’agrosystème »… ? Cet apprentissage à faire cohabiter cette diversité floristique, à trouver les équilibres entre ces plantes aux actions parfois antagonistes, fait après tout partie du bonheur de bien « potager ».

Des alternatives vivaces

Oui, les agriculteurs en permaculture ou en bio ont dû également rayer depuis toujours le glyphosate de leur boîte à outils, comme tous les autres pesticides chimiques interdits par le cahier des charges de l’AB. À leur place, ils usent d’abord d’huile de coude : des heures à arracher ces « mauvaises herbes » et à jouer de la binette, du sarcloir et du couteau-extirpateur… Un travail pénible, parfois sans fin !

Fort heureusement, les cultivateurs, bio ou pas, disposent de bien d’autres outils. On peut pratiquer un désherbage mécanique avec différents engins selon la météo, la nature du sol et les plantes à éliminer, en évitant de bouleverser la structure biophysique des sols. Sortez vos bineuses, houes rotatives et autres herses étrilles !

Si certains optent pour la voie thermique (à petit échelle) avec un gros chalumeau ou de la vapeur brûlante qui carbonisent ces indésirables, la technique de l’étouffement fait fureur. À toutes les échelles. Elle consiste à couvrir le rang qu’on vient de semer d’une bâche pour éviter la montée des « mauvaises herbes » (avant que ne germent les cultures). Ou à réaliser un paillage, voire à implanter bien avant de semer sa culture un couvert végétal, lequel empêchera normalement le développement des autres. Je dis normalement, car la technique ne réussit pas à tous les coups et contre toutes les adventices. En outre, le semis sous couvert que l’on pratiquera ensuite suppose un solide savoir-faire et les bons outils pour le réaliser.

Retrouvez la totalité de l’article en suivant ce lien ICI

Environnement : Glyphosate : victoire ou défaite ?

Glyphosate : Victoire ou Défaite ?

Message de Mika Leandro, de WeMove.EU

C’est une semaine pas comme les autres. Depuis deux ans, une grande partie de notre énergie était concentrée sur un objectif : empêcher Monsanto de renouveler pour 15 ans sa licence de commercialisation du glyphosate sur le marché européen. Et nous l’avons fait !

… mais nous n’avons pas eu tout ce que nous voulions. Au lieu d’interdire totalement le glyphosate, une mesure pour laquelle nous nous sommes longuement et ardemment battus, les pays européens ont, ce lundi, voté de manière inattendue pour un renouvellement de cinq ans de l’herbicide toxique [1]. Le glyphosate restera donc dans les rayonnages des magasins et continuera d’empoisonner nos aliments. Mais plus pour longtemps, car nous allons continuer à nous battre !

Quel peut-être notre état d’esprit en ce jour ? Avons-nous gagné ou bien perdu ? Est-ce simplement un contretemps et devons-nous déjà préparer les prochaines batailles ? Il est parfois difficile de distinguer la joie et la tristesse, mais une chose est certaine : nous sommes immensément fiers de notre communauté, car ensemble nous avons réussi quelque chose de vraiment spécial.

Nous avons mis cet herbicide peu connu mais mortel sous les feux de la rampe et nous avons bouleversé l’agenda européen. Nous avons dérangé les habitudes du lobby des pesticides et fait de la procédure de renouvellement une bataille difficile alors que Monsanto pensait s’en sortir sans effort. Nous avons obligé Monsanto à revoir ses plans car si la firme veut continuer à vendre son herbicide en Europe, elle doit maintenant déposer un nouveau dossier dans deux ans, et non pas dans douze ans.

Il y a deux ans, lorsque nous avons démarré notre bataille contre le glyphosate, la Suède était notre seul allié. Et c’est grâce au travail acharné de notre communauté et des partenaires de notre coalition, que nous sommes parvenus là où nous sommes aujourd’hui : 9 pays ont voté contre le renouvellement de la licence du glyphosate et seul un choquant revirement de dernière minute de la part de l’Allemagne, qui a voté oui au lieu de s’abstenir comme prévu, a donné à Monsanto le « oui » qu’elle voulait [2]. Mais voici le meilleur : immédiatement après le vote, la France et l’Italie – deux des plus grands usagers de pesticides en Europe – ont promis d’interdire le glyphosate d’ici trois ans [3] !

Ensemble, nous avons signé le début de la fin pour le glyphosate en Europe, et nous avons remis en question tout le système agricole fondé sur les pesticides. Et ce n’est que le début ! Car avec votre soutien, votre mobilisation et votre modeste don mensuel, notre communauté pourra maintenir le combat jusqu’à ce que nous puissions dire adieu pour de bon au glyphosate.

Nous venons de construire les fondations d’un vrai changement, car notre campagne va bien plus loin que la seule interdiction d’un pesticide toxique. Ce dont l’UE et ses citoyens ont vraiment besoin, c’est d’une réforme des modalités d’autorisation d’exploitation des pesticides. Pas plus tard que la semaine prochaine, nous rencontrerons ainsi la Commission européenne et nous continuerons à mettre la pression sur les décideurs pour que toutes les décisions soient prises sur la base de recherches scientifiques indépendantes – et non pas selon les intérêts des lobbys.

Nous avons encore tant à faire, mais chaque victoire est aussi l’occasion de respirer profondément, et de regarder en arrière pour mesurer les progrès accomplis. Et rien de tout cela n’aurait été possible sans l’alliance que nous avons formée avec des organisations partenaires venues de toute l’Europe [4], sans la mobilisation et le dévouement des incroyables membres de notre communauté – ni sans le puissant mouvement pour un avenir sans pesticides que nous avons conçu ensemble. À chaque étape, à chaque signature de pétition, à chaque participation à l’initiative citoyenne européenne, à chaque coup de fil et à chaque lettre envoyée aux ministres, vous nous avez aidés à arriver là où nous en sommes aujourd’hui.

Comment savons-nous si notre campagne a été un succès ? Difficile à dire. Ce que nous savons, c’est que ce que nous avons accompli est la combinaison de milliers et de milliers d’actions individuelles réalisées par chacun d’entre nous. Regardons d’un peu plus près ce que nous avons fait ensemble :

Notre ICE, signée par plus de 1,3 million de personnes, a été la plus rapide de l’histoire. En une seule journée d’action, nous avons collecté plus de 100 000 signatures au cours de 6 000 événements organisés partout en Europe. L’ICE a montré l’étendue du soutien citoyen à l’interdiction du glyphosate et a donné une reconnaissance officielle à notre mouvement : nous avons rencontré la Commission et avons été invités à une audience publique au Parlement européen, où nous avons donné des preuves de la nocivité du glyphosate [5]. Le Parlement européen a même voté pour soutenir nos revendications. Mais malheureusement, son vote n’est pas contraignant [6].

À chaque rencontre entre experts et décideurs à Bruxelles, nous étions là aussi pour montrer que les citoyens européens veulent bannir le glyphosate. Avec des bannières et des pancartes, nous avons illustré les répercussions dévastatrices du glyphosate. Avec nos partenaires, nous avons donné une voix aux victimes, mis en avant des alternatives et même déposé plainte auprès des procureurs partout dans l’UE.

Nous avons exposé au grand public les noms de l’industrie des pesticides… et ils n’en avaient pas l’habitude ! Nous avons dénoncé leurs études biaisées et nous les avons soumis à plus de contrôle de la part des autorités. Les lobbyistes de Monsanto ont été interdits d’entrée au Parlement européen pour avoir refusé de se présenter à une audience sur la falsification de preuves scientifiques [7] !

Nous avons touché Monsanto et l’industrie des pesticides là où ça fait mal. Nous leur avons montré que les peuples d’Europe peuvent avoir un impact sur les prises de décisions politiques, même s’il s’agit des procédures européennes les plus obscures. Le renouvellement du glyphosate pour 5 ans n’est pas le résultat que nous espérions, mais c’est un nouveau départ – pour un avenir sans pesticides toxiques en Europe et pour une agriculture plus saine.

Et le combat ne s’arrête pas là. Nous avons réunis de nouvelles preuves et la semaine prochaine, avec nos partenaires, nous déposerons plainte auprès des procureurs en Autriche, en Allemagne, en France, en Italie et au Portugal. Nous devrons nous assurer aussi que la France tienne bien ses promesses de mettre fin au glyphosate d’ici 3 ans malgré la pression des lobbys de l’agrochimie qui n’ont pas tardé à exprimer leur opposition et à se mettre en ordre de bataille.

Et nous étudions les possibilités pour soutenir de nouvelles recherches scientifiques indépendantes afin de prouver la cancérogénicité du glyphosate. L’Allemagne est encore toute retournée par sa prise de position de dernière minute en faveur du glyphosate alors qu’Angela Merkel vient de désavouer ce vote [8] ; nous suivrons la situation de près pour voir si cette situation chaotique peut nous offrir une fenêtre d’opportunité…

Pour le bien de notre communauté, le combat pour une Europe sans pesticides est un combat que nous comptons bien gagner – quoi qu’il en coûte. Au sein de l’équipe WeMove, il nous tient à cœur de relever ce défi – et aujourd’hui, nous avons besoin de savoir si nous pouvons compter sur vous dans cette bataille et si vous pouvez faire un don régulier de quelques euros chaque semaine pour y parvenir. C’est grâce à votre soutien et à vos dons réguliers que nous pouvons agir le plus rapidement et efficacement possible quand le besoin s’en fait sentir, et que nous pouvons continuer à lutter contre Monsanto et son herbicide phare aujourd’hui et dan les mois et les années à venir. Faites un don et aidez-nous à poursuivre le combat !

Merci,

Mika (Bordeaux), David (Brussels), Doina (Bucharest), Julia (Warsaw), Joerg (Lübeck), Olga (Bologna), Virginia (Madrid), et le reste de l’équipe WeMove.EU

Environnement : Combat Monsanto

“Pour que le monde de Monsanto ne devienne jamais le notre”

 

Retrouvez ICI le site

Nous sommes un collectif d’associations constitués sous la forme d’un Groupement d’intérêt Citoyen (GIC).
Les associations suivantes sont membres du groupement :

  • Greenpeace
  • Fondation sciences citoyennes
  • a.t.t.a.c
  • Sherpa
  • Les amis de la terre

 

Il ne suffit pas de se demander : “Quelle planète laisserons-nous à nos enfants?”; il faut egalement se poser la question :”Quels enfants laisseront-nous à notre planète?”           Pierre Rabhi

Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, alors seulement vous découvrirez que l’argent ne se mange pas.                                                     Pierre Rabhi

Produire et consommer localement, tout en échangeant la rareté, devrait être un mot d’ordre universel : pour cela, une politique foncière considérant la terre nourricière, l’eau, les semences, les savoirs, les savoir-faire comme bien commun inaliénable doit être établie.                                    Pierre Rabhi