Ces derniers temps, nous sommes pour la plupart confinés suite à la pandémie de coronavirus. Je vois passer beaucoup de posts couture concernant la réalisation de masques en tissus. Alors, sont-ils utiles ou pas ? Faut-il en porter ? Dans quels cas ?
Pour celles et ceux qui ne n’étaient pas encore au courant, je suis ingénieur textile le jour et blogueuse couture la nuit. En étant la plus précise possible, mais en vulgarisant un peu la science, je vais tenter de vous expliquer ce qu’il en est, de mon œil d’experte.
Quelques communications du RNMA pour s’occuper après le travail :
– Face à la situation exceptionnelle, depuis le vendredi 20 mars, France Université Numérique (www.fun-mooc.fr) a commencé à ouvrir ses archives.
Au moment où cette newsletter est envoyée vous avez accès à 343 MOOC dont 125 MOOC en mode “archivé ouvert” sans forum ni accompagnement.
– Vigie Nature, observer pendant le confinement (www.vigienature.fr). Alors que les activités humaines se sont largement réduites, en particulier la fréquentation des espaces extérieurs, la nature va certainement réagir. Les espèces vont s’adapter à ces nouvelles conditions, certaines vont en profiter, d’autres vont en souffrir. Nous avons là une occasion inédite de mesurer l’impact de nos activités sur la nature. Un grand défi de comptage de vos oiseaux vient d’être lancé par l’observatoire Oiseaux des jardins. Découvrez trois autres observatoires qui vous attendent durant les prochaines semaines.
– Une carte interactive pour bien manger (www.college-culinaire-de-france) La situation inédite de ces derniers mois a conduit des millions de Français à revoir leur manière de s’alimenter. La fermeture récente des restaurants a, elle-aussi, contraint tout un réseau de professionnels de la restauration, producteurs et restaurateurs, à réagir dans l’urgence. Aujourd’hui la résistance s’organise : le Collège Culinaire de France, soutenu des compétences plurielles de son écosystème, est fier de pouvoir proposer une solution globale et vertueuse. https://restaurantdequalite.fr/carte-interactive
– le Cirque du Soleil nous propose un spectacle grandiose !
– Tous les jours, la rédaction de TROISCOULEURS vous propose une sélection du meilleur de la culture, accessible depuis chez soi, pour toute la famille pendant la crise du Coronavirus.
– Et si on prenait d’une dose d’Art au quotidien. Artips propose 3 fois par semaine une anecdote décalée et mémorable à lire en une minute seulement ! des tableaux commentés, des pépites sur des œuvres ou des artistes
Coronavirus : est-il efficace de fabriquer ses propres masques en tissu ?
La réponse de Jimmy Mohamed
“On voit des initiatives se déployer partout. Mais attention, nous n’avons aucune idée de l’efficacité des masques fait-maison. Ils ne doivent donc absolument pas être destinés pour le personnel de santé, ou les personnes malades.
Cela peut être un outil en plus, pour un commerçant éventuellement s’il n’est pas malade. Pour une telle fabrication, il faut au moins deux couches de tissus et une couche de molleton au milieu.
Une fois qu’on a un masque, on peut aussi se sentir artificiellement protégé et commettre des erreurs qui vont nous contaminer. Donc prudence avec ces masques. Mais pour des personnes non-malades, commerçants ou aidants, c’est mieux que rien.
Encore faut-il bien les laver et les installer correctement. Il y a des risques si vous mettez les mains sur le masque et si vos mains sont contaminées. Dans la même idée, les gants ne servent pas à grand chose. Souvent, on commet des erreurs car on se pense protéger. En les enlevant, on peut se contaminer.”
———————————————————–
Masque fait maison ou pas
Hier, une information sur France Inter, émanant d’un Médecin des Hôpitaux de Paris, annonçait que le masque fait maison comme présenté dans notre précédente Brèves, ne présentaient pas les conditions sanitaires requises.
Sur ce sujet, nous vous transmettons la mise au point du Docteur Dao, Médecin au CHU de Caen.
“Arrêter la transmission du virus est l’enjeu majeur des 15 jours à venir.
Une personne infectée ne s’en rend pas compte tout de suite et va contaminer en moyenne 3 autres personnes.
Porter un masque chirurgical est un moyen, non pas de se protéger, mais d’éviter de contaminer les autres : c’est ce qui est fait à l’hôpital.
Il a été scientifiquement prouvé que le masque en tissu pouvait approcher les performances du masque chirurgical. (voir : “Testing the Efficacy of Homemade Masks : Would They Protect in an Influenza Pandemic?.” In Cambridge Journal, 25 juillet 2013. Envoi de l’étude en Anglais sur demande).
Il a été recommandé au CHU de Grenoble qui était en manque de masque chirurgical.
Se tenir à distance, se laver les mains, porter un masque sont les 3 gestes qui protègent les autres et donc nous protègent tous.”
SANTÉ – Après les tutos (controversés) pour réaliser ses gels hydroalcooliques, ceux concernant les masques en tissu commencent à fleurir sur les réseaux sociaux pour se protéger du coronavirus.
Le 13 mars dernier, le CHU de Grenoble a partagé un document dans lequel il est expliqué comment fabriquer son propre masque en tissu. Ce PDF est destiné aux “personnels des services de soins ne prenant pas en charge de patients Covid-19” et “des services supports”. Le centre hospitalier précise qu’il n’a donné “aucune instruction” à son personnel quant à la fabrication de ces masques.
“Juste la première barrière”
Les blogueuses spécialisées dans la couture sont plusieurs à s’en être servies pour partager des tutos à leur communauté. Lisa Gachet en a fait une vidéo le 17 mars, qu’elle a partagée sur le compte Instagram de sa boutique “Make My Limonade”.
Elle reprend les différentes étapes dévoilées par le CHU de Grenoble dans son document et s’appuie également sur les conseils de médecins infectiologues qu’elle a contactés. La blogueuse précise que ces masques en tissu ne sont pas “un dispositif médical, c’est juste la première barrière qui va vous protéger des projections de gouttelettes et qui va éviter les contacts main bouche”. Ils ne sont à porter que “quelques heures maximum”. Il faut les” laver régulièrement à haute température et on les utilise uniquement pour se déplacer.”
Nous inaugurons cette information groupée à destination des 233 correspondants du Réseau anti-arnaques.
Bien cordialement,
Pascal TONNERRE Président du Réseau anti-arnaques
Le Réseau anti-arnaques est une association loi 1901, déclarée à la Préfecture des Deux Sèvres,et partenaire de l’UFC-Que Choisir. SIRET: 503 805 657 00049 Adresse postale: Réseau anti-arnaques, BP 40179, 79205 Parthenay cedex. Le site arnaques-infos.org et la page Facebook vous informent de l’actualité des arnaques de la consommation.
Pour cette deuxième édition, le Festival AlimenTERRE, organisé par l‘Amap Afd Douvres et l’Amap Lion Environnement, avec le partenariat des Jardins de la Douvette, de Coop Bio Nacre et des Amis du cinéma de Lion et avec le soutien des Mairies de Douvres la Délivrande et Lion sur Mer, est accueilli sur la Côte de Nacre, à Lion sur Mer.
Projection du documentaire, suivi d’un débat
” Faut-il arrêter de manger les animaux ?”
Cinéma “Le Trianon”
Le Vendredi 15 Novembre à 20h30
Et aussi, pour visionner le documentaire en entier, c’est : ICI
Le public a bravé les intempéries pour participer à une projection-débat très intéressante.
Un documentaire dense, sur le questionnement : “est il possible de manger des animaux, en respectant leur bien-être, la planète et notre santé ?”
Pendant le débat,
Mme Oumou Khairy Diallo, notre intervenante Internationale, a présenté ses actions et la situation paysanne, dans sa région et son pays, le Sénégal.
Mme Christine Gamaury, notre producteur local, a présenté son exploitation et son mode de fonctionnement, en auto suffisance
Toutes les deux ont répondus aux nombreuses questions du public.
Pour clore la séance, les Jardins de La douvette nous ont proposé une dégustation de confitures maisons et de miel récolté dans les ruches des jardins
Quelques Photos :
Petite réception à la Mairie de Lion Sur Mer, avec Gilles Mariey, Amap Afd Douvres, Brunot de Larminat, Amap Lion sur Mer et Dominique Régeard, Maire de Lion sur MerToute l’équipe de “Horizons Solidaires” Mme Oumou Khairy Diallo, notre intervenante internationale.Quand deux présidents se rencontrent…..Bruno de Larminat nous accueille pour la projection débat .Une partie du public.Pendant le débat, Gilles Mariey et nos deux intervenantes.Et le débat continue…! Moment de réconfort, avec les confitures sublimes et le miel des Jardins de la Douvette !
Le Collège Clément Marot participe au Festival AlimenTERRE 2019
Projection du documentaire, suivi d’un débat
“Faut-il arrêter de manger les animaux ?”
au Collège Clément Marot, à tous les 5èmes,
le mercredi 13 novembre 2019, en matinée.
Organisation parfaite de 5 projections simultanées par classe de 5ème, puis regroupement des collégiens dans la salle du réfectoire pour le débat.
Beaucoup d’intérêt des jeunes qui sont restés globalement très attentifs pour un film qui durait quand même 70mn.
Au débat, beaucoup de questions auxquels les 5 intervenants ont fait face simplement .
Beaucoup d’autres questions (en fonction des nombreux bras levés) qui seront à traiter par leurs enseignants car la matinée était finie…et le temps de débat très court.
Intervenants :
-Franck Guéguéniat, Principal du Collège
-Joël Marrière, Président Afd Douvres
-Thierry Bazeille, Président des Jardins de La Douvette
-Stéphane Cornac, Président de la Coop Bio Nacre
-Gilles Mariey, administrateur Afd Douvres, en charge de l’ Amap
Questions posées :
-La viande proposée à la cantine, est elle industrielle ou paysanne ?
-Rendre la France plus écologique : arrêter l’élevage industriel ?
-Pourquoi tuer les animaux avec tant de cruauté?
-Quels sont les bienfaits de la viande ?
-Pourquoi y a-t’il plus d’élevages industriels que paysans ?
-Qu’est ce qu’on est censé manger quand on est végétarien ?
-Combien sont consommés de kg de viande par habitant par an?
L’AMAP Manger Bio de Douvres la Délivrande et l’AMAP de Lion Environnement organiseront le vendredi 15 novembre au cinéma le Trianon de Lion sur Mer une projection débat autour du documentaire : Faut-il arrêter de manger les animaux ?. Pour le débat, ils accueilleront Oumou KHAIRY DIALLO Présidente du Directoire régional des femmes en élevage de Kaolack au Sénégal en présence d’éléveurs normands bio fournisseurs de leur AMAP.
Le Mouvement interegional des AMAP (Miramap) dont sont membres les Réseaux des AMAP de Normandie est partenaire du festival AlimenTERRE
